Biographie

Multi-instrumentiste, Jocelyn Guilmette s’intéresse à toute une gamme de styles musicaux. Les airs de swing, de folk, de musette, de tango et de jazz trottent dans sa tête et lui brûlent les doigts. Ils l’amènent à s’intéresser plus sérieusement à ces différents univers et à fréquenter de nombreux musiciens tout en stimulant son penchant pour la composition. On le retrouve pendant quelques années, de 2001 à 2003, au sein des Batinses, une formation de Québec où les influences se croisent et s’alimentent. S’il y joue surtout du saxophone et de la flûte, il ne délaisse pas pour autant son instrument de prédilection, le violon, et prépare un répertoire personnel consacré à cet instrument dans ses temps libres qui sont une denrée précieuse lorsqu’on est appelé à se produire sur trois continents aux moments les plus inattendus.

Dès 2002, il s’affaire à monter un répertoire consacré à ses compositions en compagnie de deux complices: le guitariste Guy Bergeron et le contrebassiste Pierre Côté. Ensemble, ils travaillent à harmoniser ces inspirations parfois déroutantes, souvent en phase avec les sources qui les inspirent. Si l’ensemble joue avant tout dans les teintes de jazz, il n’est pas impensable d’y déceler des couleurs de tradition québécoise (“Swing turlupin", “Valse à la montagne"), certain amalgame tzigane/country dans “À bicyclette" ou, pourquoi pas, une incursion jazz en plein coeur d’une soirée viennoise avec “Tourne jolie".

C’est à Québec, ville où il développe d’abord son talent, qu’il donne ses premières prestations et qu’il enregistre un premier album en trio “Une plume sur la joue“, à l’automne 2003. Très recherché des connaisseurs, on ne s’étonnera pas de retrouver Jocelyn aux côtés de Paule-Andrée Cassidy pour son spectacle Mademoiselle Camille, dédié à la sculptrice Camille Claudel, ou dans l’équipe de Gilles Vigneault.

© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com