Biographie

Artiste autodidacte, Émilie Proulx concoctait ses premières expériences musicales tout en vaquant à ses activités en horticulture. En 2004, de son studio-maison, elle bricole ses premières chansons et deux ans plus tard, entourée de quelques amis musiciens, elle donne forme à son inspiration sur ses premières scènes.

Les mélomanes y voient une réponse aux paysages sonores d’une Joni Mitchell ou d’un Joseph Arthur, de quoi soulever une certaine curiosité. C’est finalement l’équipe de La Confiserie, étiquette-école de la maison GSI pilotée par un certain Navet Confit, qui lui offre de produire un premier EP. “Dans une ville, endormie“ est lancé en janvier 2007 et suivi, deux ans plus tard, d’un album complet.

Entre temps, la jeune artiste se fait valoir aux Francouvertes, à quelques points du groupe Mimosa, et s’adjoint la collaboration de Guillaume Chartrain, artisans des albums de Blue Seeds et de Ian Kelly, pour la réalisation de “La lenteur alentour“. Les couleurs du nouvel opus oscillent entre la veine folk et les sonorités plus expérimentales d’un Radiohead ou d’une Ani Difranco.

La maison de disques ayant opéré une restructuration, la page se tourne sur l’expérience de La Confiserie et c’est à nouveau à domicile que sont enregistrées les chansons de “Montagnes russes, mini-tsunamis“, disponibles uniquement par téléchargement au début 2011.

On peut visiter le site officiel d’Émilie Proulx.

© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com