Jonathan Painchaud
Jonathan Painchaud
- Auteur et/ou compositeur
- Interprète
- Artiste québécois
- Groupes:
La boîte aux paroles
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Ressources web
Biographie
Avec trois albums à son nom en cinq ans, en plus d’une première production post-Okoumé “Au nom du père“ en tandem avec son frère Éloi, on peut dire que Jonathan Painchaud ne se traîne pas les pieds. C’est d’ailleurs l’image du gars proactif et dynamique que dégage l’auteur compositeur interprète au premier regard.
Après une enfance entourée de musique aux Îles-de-la-Madeleine, Jonathan commence à se produire en public alors qu’il poursuit ses études à Québec, une époque qu’il évoque sans la chanson et le vidéoclip “Le kid". Il se joint bientôt au groupe Okoumé dont la carrière démarre en trombe au milieu de la décennie 1990. Lorsque la formation amorce une «pause indéterminée», au tournant de la décennie 2000, Jonathan et Éloi s’activent à un projet de retour à leurs racines musicales, qu’ils enregistrent «dans un chalet au fond des bois».
Le décès de leur père Alcide, une des figures de proue du groupe Suroît, survenu en janvier 2002 en fera un album en hommage à celui qui leur a prodigué ses précieux conseils. Les deux Madelinots y passent en revue leurs sources tant folk, rock, country que cajun, un mélange typique de la nord-Amérique, finalement. Une pièce enregistrée au temps du groupe, “Shalala", qui était destinée au film Les Boys III mais n’avait pas été retenue par le producteur, y est incluse. C’est cependant “Parle, parle" qui se classe au sommet du palmarès pendant six semaines et demeure surtout dans les mémoires.
En avril 2005, alors que l’artiste atteint la trentaine, paraît son premier opus comme soliste “C’est la vie“. Jonathan se retrouve maintenant à l’avant-scène tandis que son frère prend charge de la réalisation. Ils y sont accompagnés des deux Stéphane des Respectables et d’Antoine Gratton, lequel donne une couleur 60/70 à l’ensemble.
Deux ans plus tard, avec la chanson “Pousse, pousse" de l’album “Qu’on se lève“, il se hisse à nouveau aux sommets pour une période prolongée. Si bien que le jeune homme au physique sportif s’avère un des candidats pour le titre d’Interprète masculin de l’année, poste qui lui sera finalement ravi par Nicola Ciccone.
L’album, tout comme le suivant “La dernière des arcades“ se penche longuement sur les évocations d’une époque révolue, tantôt magnifiée comme une «folle jeunesse» dans “Les vieux chums", “Le kid", “Toujours rebelle", “La dernière des arcades", tantôt rejetée comme la phase ingrate de l’adolescence: “Les fantômes du passé".
Les deux albums s’avèrent ainsi comme des volets d’un même projet, dressant le portrait de personnages bien de leur temps “Le goon", “Pour mon grand frère", “Bruce Lee vs Chuck Norris", osant parfois se faire motivateur: “Qu’on se lève", “Laisse-toi pas détruire", “Si t’es vivant", voire moralisateur envers la «sangsue assez asshole» qu’il décrit dans “Seul à seul". On y constate le caractère fort - et fort sympathique - de ce fier Madelinot.
On peut visiter le site officiel de Jonathan Painchaud.
© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com
Œuvres populaires
Albums
Titre | Année | Artiste(s) |
---|---|---|
Au nom du père (Jonathan et Éloi Painchaud) | 2002 | Éloi Painchaud, Jonathan Painchaud |
C’est la vie | 2005 | Jonathan Painchaud |
Qu’on se lève | 2007 | Jonathan Painchaud |
La Dernière des arcades | 2010 | Jonathan Painchaud |
Mon coeur collé au tien | 2013 | Jonathan Painchaud |
La tête haute | 2016 | Jonathan Painchaud |