Biographie

Le nom de Jacques Duval est bien connu dans le milieu musical depuis aussi loin que les années 60. Il faut tout de même dissiper un malentendu qui guette ici le néophyte! car il y a deux illustres personnages de ce nom... Le professeur de danse sociale qui proposait au printemps 2005 son album strict tempo n’est évidemment pas celui qui a tant frustré les jeunes artistes des années yé-yé avec son Cimetière du disque. Celui-là s’est depuis longtemps illustré dans un domaine différent, soit celui du monde automobile où les seuls disques qui s’appliquent sont ceux des systèmes de freinage!

Le Jacques Duval qui offre des cours en danse depuis maintenant 43 ans (ce qui nous reporte en 1962, soit quelques saisons avant que son célèbre homonyme n’allume pour la première fois son incinérateur à 45 tours) n’a cessé d’être animé par cette passion qui allie le geste à l’oreille. Ayant créé son école pour répondre à la demande d’une génération qui désirait prolonger les plaisirs de la danse dite sociale - en fait les danses en couple, alors menacées par la popularité du twist et de ses dérivés - le prof Duval a depuis enseigné les rudiments des mambo, tango, rumba, samba, chacha et autres paso doble aux enfants et petites enfants de ses premiers clients. C’est que la danse comme activité sociale a connu diverses vagues et renaissances, de la plus stricte exécution chorégraphique jusqu’aux adaptations en ligne qui ont changé le paysage des sorties mondaines à partir des années 80.

Si l’album “N’oublie jamais... la danse sociale“ est le premier à lui être attribué en toutes lettres, Jacques Duval n’en a pas moins proposé ses sélections musicales sur 33 tours à plusieurs reprises, en tant que membre des groupes Palmarès, Cosmos, L’Odyssée et surtout Les Maniboulas dont il a produit six albums au fil des ans. Sur “N’oublie jamais... la danse sociale“, Jacques et sa compagne sur scène comme dans la vie, Céline Thériault, proposent des versions strict tempo de treize chansons parmi les préférées des danseurs: de “Besame mucho" à “Femmes de rêve", de “Fascination" aux “Champs Élisées"... sans oublier bien sûr “N’oublie jamais", l’impérissable succès d’Yvette Giraud dont l’interprétation des 3 Bars, chantée par Raymond Berthiaume, a depuis longtemps éclipsé l’originale.

On peut visiter le site officiel de Jacques Duval.

© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com