Ève Cournoyer
Ève Cournoyer
- Autrice et/ou compositrice
- Interprète
- Artiste québécoise
Ressources web
Biographie
“Le labeur de la fleur“ demeurera la signature d’une artiste à qui la chanson du Québec commençait tout juste à accorder une place grandement méritée. Les premiers effets vocaux que l’on peut entendre sur l’album sont de ces bonnes surprises, subtilement éparpillées au fil des pistes de l’album, que chacun a le loisir d’apprécier selon ses repères. En mots ou en musique, qu’elle rocke, qu’elle sussure, qu’elle pope, chansonne ou westernise, Ève le fait à sa propre façon!
Artiste indépendante est l’expression juste qui s’applique à cette auteure-compositrice qui a découvert la musique dès l’âge de 5 ans, a abandonné la pratique musicale sur les bancs de l’école pour plusieurs années et y est revenue après s’être intéressée alors au monde de la mode, se procurant sa première guitare lors d’un séjour en Allemagne.
De retour au Québec, c’est la technique entourant l’enregistrement sonore qui l’amène à devenir l’adjointe de Claude Champagne (technicien de son sur certains albums de Bélanger, Desjardins, Leloup, Okoumé, Marc Déry...). La composition, les arrangements musicaux et l’enregistrement deviennent alors les trois mamelles de son art qui ne tardera pas à s’épanouir.
Dès 1994, jeune maman, armée d’une guitare, elle enregistre, sans se censurer, toutes les chansons qui lui viennent en tête. En duo avec Marc Gendron, les deux artistes donnent de petits spectacles qui les préparent aux prestations des Francofolies où on peut les entendre en 1999, avec la collaboration de quelques complices.
Perfectionniste, Ève Cournoyer décide l’année suivante de refaire les arrangements de ses chansons et de les enregistrer. Cela lui fournit un accompagnement de type karaoké qu’elle utilise seule sur scène. Avec l’aide de DJ Mad Max qui l’initie aux techniques d’échantillonnage, de collage et des boucles, Ève fignole un premier vrai démo: “Stéréotype I" qui joue sur les ondes où l’on fait place aux artistes hors-format.
Le disque “Sabot-de-Vénus“ est finalement lancé en octobre 2002 et est très bien accueilli par la critique. Une première tournée permet de tester son répertoire auprès de divers publics. Une occasion toute spéciale s’offre à la musicienne à l’hiver 2004: elle est invitée à effectuer une tournée du Québec en première partie de Richard Desjardins qui présente son récent “Kanasuta“. Une expérience qui se renouvellera lors d’une seconde série de spectacles en 2008 après que ce dernier ait mis deux ans à réaliser le film Le peuple invisible.
La musicienne en profite pour travailler à son second album “L’écho“. Elle devient aussi compositrice de bande sonore pour Le bonheur c’est une chanson triste et Toi, deux films de François Delisle, et participe à l’album collectif “Le zoo“ en hommage au cinéaste Jean-Claude Lauzon.
Son troisième album “Tempête“ paraît à son tour en 2010, sur sa propre étiquette Sabot-de-Vénus, tout comme “Le labeur de la fleur“ deux ans plus tard. Coréalisant cette fois avec le guitariste Roger Miron, Éve laisse plus que jamais libre cours à son inspiration multicolore et multiforme. Tous seront d’accord avec l’affirmation qui clôt l’album: «Hier j’me su’s rappelé que sur la terre y en a rien qu’une comme moé...» Merci madame!
© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com
Œuvres populaires
Albums
Titre | Année | Artiste(s) |
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Sabot-de-Vénus | 2002 | Ève Cournoyer |
Sabot-de-Vénus 2 guitares (Live) | 2004 | Ève Cournoyer |
L’Écho | 2005 | Ève Cournoyer |
Tempête | 2010 | Ève Cournoyer |
Le Labeur de la fleur | 2012 | Ève Cournoyer |