Biographie

Si vous vivez au Québec ou y êtes passé au cours de l’année 2012, vous avez fort probablement entendu au moins une chanson de cette artiste. Le refrain “Les filles", au rythme irrésistible, s’y est avéré la surprise de l’été en demeurant au sommet du palmarès BDS (compilation de rotations sur les ondes radio des grands centres du Québec, cautionné par L’ADISQ) pendant quatre semaines.

Une visibilité (ou devrait-on dire audibilité?) aussi soudaine cache cependant un patient cheminement. L’auteure, compositrice et interprète a posé le premier geste en 2008 alors qu’elle proposait le disque “Jusqu’aux oreilles“ et attirait l’attention de la profession par sa façon de concocter de suaves mélodies aux rythmiques accessibles et diversifiées. La pièce “Mes oreilles" s’assure alors une certaine popularité et lui vaut une nomination au Gala de l’ADISQ, catégorie Révélation de l’année, à l’automne 2009.

En 2010, Amylie participe à la tournée du ROSEQ et se voit invitée par divers collègues à partager la scène: en première partie d’Ariane Moffatt, comme choriste pour Damien Robitaille ou en donnant la réplique à Tristan Malavoy, le nom de la jouvencelle est de plus en plus présent.

Une véritable éclosion musicale naît de la rencontre avec Antoine Gratton qui devient son complice et réalise le second disque “Le royaume“, lancé en avril 2012. La pochette aux couleurs vives donne le ton: ses nouvelles composition respirent la fête, évoquent habilement un époque insouciante, la principale intéressée citant les noms de Harry Belafonte, Edmundo Ros et l’icône Billie Holiday. Retour d’ascenseur, Amylie invite Daniel Bélanger et Daniel Boucher pour compléter son quatuor harmonique avec Gratton et Robitaille, qu’on entend notamment pour “La colombe" et “Ça fait beau". Une coloration qui s’ajoute à la diversité instrumentale de l’album.

On peut visiter le site officiel d’Amylie.

© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com