Biographie

Ce qui l’intéresse avant tout, c’est la création et l’écriture. Sa plume est un jour sollicitée pour écrire une chanson, puis une autre… Son nom apparaît de façon plutôt discrète, à partir de 1996, sur des albums de Luce Dufault, Isabelle Boulay et Judith Bérard. Il se prend au jeu et comme il aime bien la musique, il en vient à s’entourer d’une joyeuse bande de musiciens et à chanter lui-même quelques-unes de ses fantaisies.

Sous le nom de brun gogo, ceux-ci l’accompagnent à quelques occasions dans de petites salles de la métropole québécoise, explorant spontanément toute une panoplie de genres musicaux, du folk au cocktail lounge en passant par la bossa nova, le punk de garage et le pur gogo des années soixante. Fin 1999, l’idée commence à germer de traduire cette ambiance musicale et amicale sur disque. Quelques séances de studio et une couple de mois plus tard, voici que paraît un premier album aux couleurs du groupe. “Cébastien et brun gogo“ se présente comme un bijou de quétaine positiviste-progressiste où les expérimentations façon Beatles (“Mon cheval des carrousels", à la composition de laquelle a participé Luck Mervil, rappelle la thématique de “For The Benefit Of Mr Kite" sur des sonorités à la “Blue Jay Way") côtoient la bossa nova de “J’ai pas envie de tout dire" tandis que “L’amour à 4" atteint l’étrange jubilation d’un intemporel album d’orgue à gogo.

Défiant les météorologues, Cébastien et son groupe se paient même le premier succès estival de l’an 2000 avec “Viens dans mon igloo".

© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com