Biographie

Les voies sont multiples pour réaliser ses rêves. Après avoir mené une carrière dans l’appareil gouvernemental pendant plus de trente ans, dans le domaine des communications, Micheline Bouzigon entreprenait de monter un premier spectacle solo en 1994, au Chantauteuil, boîte qui a vu naître bien des talents, aux abords du Vieux-Québec, juste à l’intérieur des fortifications.

Au fil des dix années qui allaient suivre, cette fervente amoureuse de la grande chanson française allait multiplier les initiatives: Elles chantent Barbara, Fête de Prévert (spectacle d’abord présenté au Musée de la civilisation et rediffusé à la radio), Histoires, Raconte-moi une chanson, Je suis venue te dire.... Son spectacle Rappelle-toi Barbara a été repris dans plusieurs des sympathiques boîtes où la chanson est avant tout écoutée, à commencer par Aux Oiseaux de passage à Québec et Le Zest à Montréal. Ses interprétations des auteurs-compositeurs de la trempe des Ferré, Prévert, Weill, Barbara, Vigneault, etc. allient le classicisme à des teintes de jazz et de swing, grâce à la collaboration d’un quatuor piano-saxo-contrebasse et batterie, sous la direction de Bruno Fecteau qui accompagne notamment Gilles Vigneault.

En juin 2005, l’interprète et son équipe procèdent à l’enregistrement d’un premier album “Micheline Bouzigon en spectacle“ avec la collaboration du Groupe Sismique qui se charge de la réalisation. Quelque six ans plus tard, un autre enregistrement témoigne de son tour de chant “Chansons d’un soir qui penche donné à quelques reprises dont une prestation au Théâtre Petit Champlain qui fait l’objet de cet enregistrement. Le disque est aussi un hommage posthume à Bruno Fecteau, fidèle collaborateur de plusieurs artistes de la Capitale dont cet album demeurera un des derniers enregistrements.

On y retrouve à nouveau des titres de Barbara “Pierre", “Gottingen", Ferré “Comme à Ostende", “Le temps du tango" et autres monuments de la chanson française comme “La chanson des vieux amants" de Brel.

© Richard Baillargeon, Roger T. Drolet, 2015, qim.com